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nadege et gilles

Mon chat est difficile, comment lui faire plaisir ?

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chat repas



On entend souvent les propriétaires de chats dire « mon chat est difficile à contenter, il ne mange pas n’importe quoi ! » C’est vrai, nourrir un chat n’est pas toujours facile. Même affamé, il peut ne porter aucun intérêt à un aliment qu’il jugerait peu appétissant. Pour bien nourrir un chat, il est essentiel de connaître les spécificités de son comportement alimentaire.




Stimuler l’appétit de son chat tous les jours n’est pas qu’une histoire de goût !

Si l’odorat est beaucoup plus développé chez le chat que chez l’homme, il n’en va pas de même pour le goût. Contrairement à l’humain, qui possède 9000 bourgeons gustatifs, la bouche du chat n’en comporte que 470. Le chat est notamment peu sensible aux saveurs sucrées et salées.
C’est donc avant tout par l’odorat que le chat choisit son aliment, grâce à une muqueuse olfactive 6 fois plus élevée que celle de l’homme. L’odeur de l’aliment est un véritable repère pour lui.
Autre sens intervenant dans son choix alimentaire : la sensation en bouche. Elle est marquée par le chat au premier contact de l’aliment. Sa dentition particulière et ses papilles situées sur le dessus de la langue lui donnent une grande sensibilité tactile.
Cette sensation peut être une étape discriminante dans le choix alimentaire, certains chats seront plus sensibles aux sensations de croquant liées à la texture de l’aliment, d’autres à sa forme et à sa taille.


Un comportement inné venu de ses ancêtres.

A l’origine, le chat sauvage devait chasser de nombreuses petites proies pour se nourrir. Ce comportement ancestral peut expliquer que le chat moderne est un grignoteur préférant manger de petites quantités 15 à 20 fois durant le jour et la nuit. Chasseur solitaire à l’origine, notre chat domestique apprécie particulièrement de manger seul dans un endroit calme et protégé, sans compétition avec ses congénères.
Sa préférence est plutôt liée à sa perception de l’aliment.

La préférence alimentaire du chat dépend surtout de la manière dont il perçoit son aliment.


La mémorisation de ses expériences alimentaireschat difficile

Dès son plus jeune âge, le cerveau du chat enregistre toutes les perceptions instinctives ou acquises qui vont constituer sa préférence individuelle. Il est capable de garder en mémoire des odeurs ou des textures qu’il pourra associer, selon son expérience passée, à un moment de plaisir ou de stress.

Ainsi de mauvaises expériences alimentaires vécues peuvent expliquer le refus de certains aliments.
A l’inverse, un chat adulte pourra montrer une préférence naturelle pour un aliment que sa mère aura consommé pendant la gestation ou qu’il aura découvert lui-même

au moment du sevrage.



Son environnement au moment des repas

Le chat organise son espace de vie en différentes zones: une zone de repas, une zone de repos et une zone d’élimination des déjections. Si ces zones ne sont pas suffisamment espacées, cela peut entraîner des perturbations dans son comportement alimentaire. La présence de congénères ou d’autres animaux est aussi un facteur de modification de comportement alimentaire (compétition, chaleurs...).


Peut-on prévoir la préférence alimentaire de son chat ?

Il parait impossible de prévoir la préférence individuelle d’un animal. Cette préférence, nous venons de le voir ci-dessus, a de nombreuses origines dont des facteurs innés et acquis qui dépendent de la propre histoire de votre chat. Lui seul est maître de sa préférence au moment de ses repas. Il faut le laisser choisir !

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